La dyslexie désigne un trouble durable du langage écrit affectant la lecture et l’orthographe. On parle de dyslexie (troubles de la lecture) et de dysorthographie (troubles de l’orthographe).

La dyslexie se traduit par des difficultés en lecture (une lecture du texte lente, saccadée, avec un débit syllabique, un déchiffrage hésitant, des sauts de lignes, de mots …) avec une compréhension partielle, ou même nulle.

La dysorthographie est caractérisée par une orthographe défaillante. Il s’agit d’un trouble d’apprentissage impactant l’acquisition et la maîtrise de l’orthographe.

– Erreurs d’orthographe d’usage ou écriture phonétique : méson (maison)

– Découpage anarchique des mots : dabord (d’abord) – binséré (bien serré)

– Oubli, erreur ou inversion de sons : chambe (chambre) – frome (forme)

– Erreurs d’accords ou de conjugaison

Ces difficultés entraînent une lenteur à la copie et des rédactions pauvres par rapport au niveau oral de l’enfant.

La dyscalculie désigne un trouble de l’apprentissage mathématiques. Cela se traduit par une difficulté à comprendre les chiffres, les calculs ou la logique mathématique, ou encore à écrire ou lire des nombres (lire 26 pour 62, écrire 707 pour 77).

Cela peut également rendre difficile l’utilisation de termes mathématiques (la différence, la somme, la quantité, moins que, etc.) L’orientation visuo spatiale peut être déficitaire, impactant l’apprentissage de la géométrie.

La dysphasie est un trouble spécifique du développement de la parole et du langage entrainant l’échec d’une acquisition normale du langage réceptif et/ou expressif et ne résultant pas d’une déficience intellectuelle, ni d’un déficit sensoriel, ni d’un trouble autistique de la communication et de la relation.

La sévérité, attestée par des échelles étalonnées, et la durabilité sur des années différencient classiquement la dysphasie du retard de langage «simple», plus fréquent.

La dyspraxie impacte la planification ou le contrôle des gestes quotidiens, c’est-à-dire de motricité fine (écrire, découper, …) ou de coordination de son corps (faire du vélo, nager …). La personne peut aussi avoir du mal à s’orienter (utiliser un plan …) du fait de notions spatiales approximatives.

Elle toucherait au moins 6% des enfants scolarisés, soit environ 1 enfant par classe.

Il existe plusieurs types de dyspraxies, qui souvent se cumulent et sont plus ou moins sévères.

Elle peut parfois être secondaire à une pathologie neurologique présente dès la naissance ou évolutive.
La dysgraphie est plus ou moins sévère, mais c’est le plus souvent un trouble durable et persistant.

Le Trouble Déficitaire de l’attention (TDA) se traduit par de l’impulsivité verbale ou/et motrice, de l’inattention avec des difficultés à rester concentré. Ils peuvent être accompagnés d’hyperactivité ou d’agitation incessante : besoin permanent d’être en mouvement.

Les causes précises du TDAH ne sont pas connues, mais le consensus scientifique actuel est axé sur des prédispositions génétiques et leurs interactions avec l’environnement6.

Problème à appréhender le temps et toute organisation temporelle. Cela se traduit par une difficulté à savoir quel est le moment de la journée, à lire l’heure, à situer les mois de l’année ou encore à gérer le temps en conjugaison.

C’est un point très peu étudié, bien qu’elle semble fréquemment accompagner les autres troubles « dys » et le TDA/H.

 La mémoire de travail est un système à capacité limitée responsable du maintien temporaire et de la manipulation de l’information lors de la réalisation de tâches cognitives. C’est ce type de mémoire qui est utilisé pour résoudre un exercice de mathématique par exemple : l’élève garde à l’esprit les différents éléments de l’énoncé, afin d’élaborer une stratégie pour répondre à la question posée.
Cette mémoire est également indispensable à l’apprentissage de la lecture. Et il y a la mémoire à long terme qui permet de garder des informations pendant des années.

Les jeunes dysexécutifs peuvent se trouver en difficultés face à divers niveaux des apprentis-sages (motricité, graphisme, langage oral, langage écrit, calcul…).